Partie 1 : Qu’est ce que la gestion forestière durable

Texte de la présentation :

Introduction (Slide 1 et 2 ) : « Bonjour, cette formation sur la gestion forestière durable et la certification commence par une première partie visant à préciser la notion de gestion durable des forêts. Nous allons commencer par un premier module qui va retracer l’origine et donner une définition de la gestion durable des forêts. »

Origine de la gestion durable (Slide 3 à 5) : « En 1972, la Conférence des Nations Unies sur l'environnement a adopté une série de principes en faveur de l'environnement. Cette "Déclaration de Stockholm" a permis de :

  • Placer les questions écologiques dans les préoccupations mondiales
  • Marquer le début d'une discussion entre pays industrialisés et pays en développement concernant l’impact de la croissance économique sur  la pollution de l'air, de l'eau et des océans à l’échelle mondiale et la détérioration à terme du bien-être des populations dans le monde entier.

En juin 1992, la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement ou Sommet "planète Terre" a été organisé à Rio de Janeiro (Brésil). Cette conférence a permis d’adopter une déclaration sur l'environnement et le développement introduisant le concept des droits et des responsabilités des pays dans le domaine de l'environnement. Cette Déclaration de Rio répond à  deux grandes préoccupations : l’impact négatif du progrès économique sur l'environnement et l'interdépendance des pays entre eux suite à une mondialisation accrue des échanges internationaux.

Les grands principes de la gestion durable des forêts (Slide 6 à 11) : « En 1993, la conférence d’Helsinki a permis de définir la notion de gestion durable des forêts basée sur les 6 critères suivants : maintien des capacités de production, maintien du bon état sanitaire, satisfaction de la fonction de production, respect de la biodiversité, protection du sol et des eaux et fournir des services aux populations »

Multifonctionnalité de la forêt

Partie 2 : Qu’est ce que la certification forestière ?

Texte de la présentation :

Origine de la certification (Slide 4 à 6) : « Les principes de la gestion forestière durable assurent que la ressource bois est renouvelable. Afin de satisfaire la volonté du consommateur d’acheter du bois « propre », des organisations environnementales ont créé plusieurs systèmes de certifications des forêts et des produits bois afin de garantir aux consommateurs qu'ils achètent du bois issu d’une gestion durable de la forêt associée à des méthodes de récolte de la ressource respectueuses de l’environnement. Les systèmes de certification les plus développés sont PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification Schemes) et FSC (Forest Stewardship Council). D'autres systèmes comme CSA (Canadian Standards Association), SFI (Sustainable Forestry Initiative) et ATFS (American Tree Farm System) ont été développés au Canada et aux Etats-Unis.

Les grands principes des systèmes de certification forestière (Slide 7 à 8) : « La certification forestière atteste de la gestion durable de la forêt et du respect de ses fonctions environnementales, sociales et paysagères et enfin économiques. Elle garantit l’application de règles strictes par tous les intervenants en forêt (propriétaires, exploitants et entrepreneurs de travaux forestiers).Ces règles vont garantir que la ressource en bois est produite de façon durable dans le respect de l’environnement et des besoins des populations locales. A cet ensemble de règles, on ajoute un système de traçabilité qui garantit la provenance du produit bois.»

« La certification de la chaîne de contrôle est délivrée aux entreprises par un organisme certificateur indépendant. À chaque étape, le bois certifié utilisé doit être identifié dans les stocks et sur les documents commerciaux des entreprises. La chaîne de contrôle concerne l’ensemble des acteurs de la production, de l’exploitation forestière jusqu’à la commercialisation du produit transformé. »

Le fonctionnement global de la certification PEFC (Slide 14) : «  La certification  PEFC se base sur deux procédures complémentaires:

  • Le certificat de gestion forestière qui concerne les propriétaires et gestionnaires forestiers mais aussi les entreprises d’exploitation forestière
  • Le certificat de la chaine de contrôle qui concerne aussi bien les entreprises d’exploitation forestière et les transformateurs que les revendeurs du produit transformé»

Le fonctionnement global de la certification FSC (Slide 15) : « Les propriétaires et gestionnaires forestiers souhaitant obtenir un certificat FSC Gestion forestière pour leur  forêt doivent se mettre en relation avec un organisme certificateur agréé afin d’organiser  un audit initial qui sera suivi d’un audit annuel. Cet audit vérifie que la gestion menée en forêt répond bien aux exigences FSC déclinées en 10 critères que nous verrons dans le module 3. »

« Le certificat « Chaîne de Contrôle » FSC permet de vérifier la traçabilité du produit bois certifiés FSC tout au long de la production, de la forêt jusqu’au consommateur, en intégrant les étapes d’exploitation, de transformation, et de distribution. Ce certificat  permet aux entreprises d'étiqueter leurs produits avec le label FSC, permettant ainsi aux consommateurs d'identifier et de choisir des produits issus de forêts durablement gérées répondant aux critères de FSC.»

FSC définit ainsi la notion de bois contrôlé FSC : « Le Bois contrôlé FSC a été vérifié comme ne provenant PAS de :
1. Forêts récoltées illégalement ;
2. Forêts récoltées en violation de droits traditionnels ou civils;
3. Forêts dans lesquelles des hautes valeurs de conservation (HVC) sont menacées ;
4. Forêts naturelles qui sont converties en plantations ou vers usages non forestiers ;
5. Forêts où sont plantés des arbres génétiquement modifiés. »

Cliquez ici pour télécharger le contenu de la partie 2: GDF_et_certification_partie2

Tendances mondiales pour le PEFC et le FSC

Partie 3 : Exigences et bénéfices de la certification

Texte de la présentation :

Texte de la vidéo : témoignage gestionnaire sur PEFC (Slide 6): « Je suis François Heutte, directeur d’agence pour la partie Normandie, Ile de France, Eure et Loir pour le 1er groupe coopératif français « Alliance Forêt Bois » qui travaille sur la moitié Est de la France. Cela représente près de 600 salariés au service de 40 000 propriétaires forestiers. Notre activité se porte sur trois métiers, le 1er est la gestion conseil apportée auprès de nos adhérents pour les accompagner sur tous les enjeux réglementaires, les aspects liés à la fiscalité  et à la réalisation des documents de gestion durable, les expertises et les dossiers de subvention. Un second métier porte sur la sylviculture, les travaux de préparation de sol, la réalisation des reboisements, la survie de ces reboisements en dégagement, taille de formation, élagage. Et puis, un troisième métier qui consiste à la mise en exploitation des bois pour organiser les chantiers d’exploitation puis réaliser  l’acheminement des bois vers les scieurs et les industriels qui vont utiliser cette matière 1ère. Nous sommes devenus acteurs de la certification PEFC très tôt aux prémices de la certification, c'est-à-dire en 2002, il y a 16 ans. C’était une volonté importante d’intégrer tout de suite le système. Aujourd’hui, les résultats sont là puisque 400 000 hectares de forêt sont gérés sous la certification PEFC et 88 % des volumes commercialisés sont labellisés PEFC. Pour faciliter la démarche auprès de nos adhérents, nous avons réalisé pour leur compte ces démarches administratives en leur proposant une certification de groupe ce qui permet de commercialiser un maximum de bois certifiés PEFC. Nous communiquons sur la certification PEFC en continu auprès de nos adhérents que ce soir pour les travaux de sylviculture, d’exploitation ou de la gestion dès l’adhésion du propriétaire. La certification PEFC est présente dans tous nos documents et nos publications. La certification PEFC est une reconnaissance de la gestion durable pratiquée au sein des propriétés et de l’implication de nos propriétaires adhérents et c’est un système qui nous permet de mieux vendre le bois tout du moins de faciliter leur commercialisation. PEFC constitue donc une valeur ajoutée quant à la commercialisation des bois. Nous sommes fiers d’être certifiés PEFC car c’est un vrai atout pour l’avenir de notre filière forestière.

Texte de la vidéo : témoignage exploitant sur PEFC (Slide 8) :

« Je travaille pour l’EURL Robert Jérôme. On est une entreprise d’exploitation forestière. Notre principal métier est d’acheter du bois sur pied en forêt et, par la suite, de l’exploiter par nos propres moyens puis de le commercialiser auprès d’industries du bois et de scierie. Nous avons adhéré à PEFC en 2010 suite à mon arrivée dans l’entreprise pour développer l’activité forestière. On a le souci de faire du travail de qualité, de respecter les endroits où l’on exploite. Pour nous, c’était tout naturel. Respecter le cahier des charges de PEFC, c’est au jour le jour. C’est tout simplement respecter les sols, venir dans de bonnes conditions, laisser un arbre mort (comme derrière) pour la biodiversité, favoriser les habitats des insectes : c’est au quotidien. Nous mettons en œuvre la chaine de contrôle PEFC en faisant un suivi rigoureux du bois qu’on exploite c'est-à-dire que dans notre entreprise c’est à travers une application sur notre smartphone que nous pouvons suivre le bois de  la forêt à l’utilisateur final. On peut donc du coup garantir à notre client que le bois qu’on lui livre est issu de forêts gérées durablement. Le cahier des charges de PEFC est contrôlé par l’entité locale de PEFC. Chez nous, c’est PEFC Ouest. Ils viennent pour faire un échange entre PEFC et nous-mêmes. C’est aussi dans le but de s’améliorer. Pour ce qui est de la chaine de contrôle, on est audité tous les ans par un cabinet d’audit externe qui vient contrôler qui vient contrôler justement la traçabilité de chaque camion pour identifier si il s’agit d’un camion PEFC et qu’on l’a bien suivi de la forêt jusqu’au transformateur. PEFC nous apport de la visibilité par rapport au travail qu’on fait en forêt pour faire de la gestion durable. Sans ce label, nous ne pourrions pas garantir tant au propriétaire forestier qu’à notre client final que nous faisons un travail dans le sens de la gestion durable des forêts. Notre adhésion à PEFC nous a permis d’avoir un cadre précis pour appliquer la politique de gestion durable d’une entreprise et également la possibilité de nous remettre en question et de progresser tout au long de la vie de l’entreprise. Nous sommes fiers d’être PEFC car c’est la preuve de notre engagement dans la gestion durable des forêts.

 

Texte de la vidéo : témoignage tranformateur sur PEFC (Slide 10) : Christophe Fresnais, scierie Grouazel, Mécabois©/Jouécabois©, les jouets de construction pour les enfants. La scierie a été fondée en 1910, un certain nombre d’activités dans le bois et notamment l’aspect jouet avec les marques , Mécabois©/Jouécabois©. Notre postulat, c’est le made in France. Nous sommes également adhérents de « produit en Bretagne » écolo et c’est pour ça que nous utilisons des ESAT et du bois PEFC et enfin un prix accessible pour que le jouet soit accessible à tous les publics. Nous avons mis en place la chaine de contrôle PEFC en 2004 pour être en cohérence avec notre métier à savoir protéger la ressource et la préserver de manière à donner une continuité à celui-ci. En ce qui concerne les plus jeunes enfants, il nous a semblé important de les sensibiliser à nos livres et autres jouets. Pour expliquer ce qu’est PEFC et enfin c’est une demande consumériste par rapport à nos acheteurs qui demandent de plus en plus d’où vient le bois et si il est certifié PEFC. Il a semblé important de produire des jeux certifiés PEFC pour le jeune public dans la mesure où nous avons essentiellement des jeux en bois, des vieilles constructions, des jeux d’extérieur mais aussi des livres et notre postulat de départ était de faire made in France, écolo et accessible. La valeur ajoutée de PEFC pour nous réside en plusieurs choses. La première est de protéger la ressource. La seconde est qu’aujourd’hui nos acheteurs en grande distribution spécialistes sur internet ou à l’export sont de plus en plus exigeants en ce qui concerne la provenance des bois. Ils nous demandent sin on est  certifié PEFC. Enfin nous travaillons également dans une démarche RSE, nous faisons travailler à peu près 25 équivalents temps plein dont du personnel handicapé et ça rejoint aussi la protection de la ressource et le travail de notre territoire. Alors la production en ESAT a été un choix personnel et aussi un défaut de certaines personnes qui en trouve une qualité en terme de tri et ça rejoint également notre adhésion à PEFC dans la mesure où nous souhaitons dans une démarche RSE être le plus proche possible de notre outil de production. Nous sommes fiers d’être PEFC et nous invitons tous nos partenaires du bois à adhérer à PEFC.

Texte de la vidéo Gestion multifonctionnelle de la forêt  (Slide 12) : Lucienne Haese, Groupement pour une gestion responsable des forêts bourguignonne : « La forêt et le bois sont devenus un produit comme un autre alors que la forêt ne supporte pas un raisonnement à court terme ; il lui faut du temps. Il ne suffit pas de taper dans ses doigts pour dire « allez hop ca y est, on aura du bois ». Pour nous, le label FSC, c’est un engagement avec des critères qui respectent la multifonctionnalité des forêts. » Tony Ecourtemer, chargé de mission FSC au GGRBF : «  Le groupement a choisit de porter la certification FSC parce que dans son cahier des charges, la certification FSC comporte des éléments sur la diversification des espèces et la régénération naturelle. » Jacques Gorlier, trésorier du GGRFB : « Nos motivations sont de trois ordres, l’aspect protection du paysage, de préserver nos paysages au milieu de ces grands sites d’accueil touristique. Le deuxième est l’aspect social, accueillir au mieux nos visiteurs. Nous sommes soit à proximité de villes, soit sur des sites touristiques importants. Et le troisième, l’aspect économique : valoriser au mieux nos forêts. Le label FSC nous permet de préserver et d’avoir les clés, les outils en main pour mettre en place ces trois aspects ». Vincent Fidon, Responsable Gestion durable à International Paper  CBB: Le comptoir des bois de Brive conseille le propriétaire sur les choix sylvicoles à mettre en place dans ses parcelles, ainsi que sur les opérations à réaliser. Il va ensuite rédiger pour son compte un livret de gestion. Dans ce document de gestion, il va mettre toute l’analyse environnementale, sociale et économique des propriétés avec notamment une description des peuplements et parcelles forestières, une analyse environnementale de sa propriété ainsi que les méthodes et techniques d’exploitation à faible impact à mettre en place pour travailler à l’équilibre de la gestion de sa propriété. » Lucienne Haese « Il n’y a pas en forêt de bonne économie sans une bonne écologie. L’économie et l’écologie sont intimement liées en forêt et on ne peut pas faire de bonne économie à moyen terme sans faire d’écologie. Pour nous, c’est d’aller toujours de l’avant et de faire  en sorte qu’une forêt soit gérée écologiquement en étant économiquement rentable. Il est évident que tout propriétaire doit bien gagner sa vie avec sa forêt. Le groupement forestier les propriétaires partenaires prouvent que c’est possible ».

Texte de la vidéo Transformation et accès aux marchés (Slide 13) : Christian Hinderschid, responsable des achats de bois de la société Unilin : « Je m’appelle Christian Hinderschid. Je suis responsable des achats de bois de la société Unilin à Bazeilles concernant le groupe Unilin. Unilin est une société créée en 1960. C’est un groupe spécialisé dans la production de panneaux de particules à base de bois, de MDF, de revêtement de sol à base de bois, de panneaux de particules. Nos clients nous demandent effectivement des bois certifiés, des panneaux certifiés. Malheureusement, nous sommes obligé de refuser parce qu’effectivement on n’a pas régionalement la ressource disponible. Aujourd’hui, on est obligé d’aller chercher des bois en Hollande, en Allemagne, en Angleterre et inévitablement, on se retrouve sur un manque de compétitivité avec nos concurrents dans la mesure ou le bois FSC plus l’effet transport nous rend moins compétitif que nos concurrents et nous oblige à perdre des parts de marché ce que nous regrettons. »

Bruno Normand, Chef de service à l’ ETA La Thierache : « Il y a 30 ans que je suis ici à l’atelier ETA La Thierache dont  18 ans comme responsable de service à la scierie. J’ai tout à fait le même problème que la société Unilin. C’est justement un manque de matières premières. Pour acheter des produits FSC, je suis obligé d’augmenter mon prix d’achat de 10 à 15 % pour avoir mon quota. C’est sûr et certain qu’il y a un potentiel et les propriétaires devraient y entrer. »

Evrard de Turckheim, Gestionnaire forestier, Groupe Dambach : « Avoir le label FSC nous permet deux choses, d’abord d’accéder à certains marchés, à certaines niches sans forcément avoir une plus value financière mais le fait qu’on puisse accéder à ce marché est intéressant. La deuxième solution, celle que bien sûr je préfère, c’est que dans la discussion du contrat, nous affichions un delta où le bois labellisé permet une plus value directe donc la facture affiche clairement la petite plus value. »

Pascal Péquin, responsable commercial International Paper : « Saillat est une usine qui ne fabrique que du papier bureautique, que du produit à forte valeur ajoutée et noçus avons toujours voulu avoir notre bois à moins de 150 km autour de l’usine. De ce fait, compte-tenu des exigences des clients, nous devons absolument avoir FSC en complément d’autres labels avec des exploitants forestiers autour de l’usine. »

Franck Alliot, directeur de la société SAS Francis Alliot : « Franck Alliot, directeur de la société SAS Francis Alliot, exploitation forestière et scierie depuis 1830 à Wassigny. On transforme essentiellement des feuillus divers (chêne, hêtre, frêne, merisier, érable sycomore) mais malheureusement on n’a pas assez de volumes. Par exemple, l’année dernière, on était prêt à aller en Alsace pour aller chercher des bois certifiés pour répondre à la demande. On n’a pas eu le temps sinon on l’aurait fait. Aller à 450 km chercher des bois, c’est une contrainte. Si on l’avait prêt de chez nous, on arriverait tout de suite à la valoriser, c’est 10 ou 15 euros le m3 en plus pour le propriétaire sur certaines qualités. Je pense que c’est important et cela devient un atout pour la forêt même privée. On arrive avec la certification FSC à la faire payer par le client parce qu’on le valorise un peu plus. Donc, on voudrait qu’il y ait des propriétaires ou des massifs qui  puissent être certifiés. «

Jacques Gorlier, trésorier du GGRFB : « Nous avons constaté qu’il y a une vraie demande qui est en train d’évoluer, d’augmenter largement. Aujourd’hui, nous avons du bois en Bourgogne. On offre environ 9000 m3 de bois certifiés FSC mais nous n’avons pas la transformation localement. Donc, il faut la mettre en place. Nous avons une scierie qui est labellisée mais nous n’avons pas d’exploitants. Nous avons constaté ça depuis un an, c’est que non seulement il nous faut agréger d’autres propriétaires mais il faut aussi développer la filière et les deux en parallèle. On ne peut pas avoir d’un côté des propriétaires certifiés et personne en face pour acheter le bois et valoriser ce label mais il faut mener les deux en parallèle. »

Pascal Péquin, responsable commercial International Paper : « Clairement aujourd’hui la certification FSC va être de plus en plus demandée par un certain nombre d’acteurs paneuropéens et pour un certain nombre de produits la demande en produits certifiés est croissante.

Jan De Leersnyder, Purchase Director Unilin : « Ce qu’on voit maintenant est que les consommateurs demandent des produits FSC donc il y a beaucoup de demandes dans le marché mais il n’y a pas assez de développement dans les forêts FSC. Donc  ce qu’il faut faire dans le futur est de développer beaucoup plus de forêts FSC comme ça on pourra acheter et livrer les panneaux au consommateur qui demande des panneaux FSC ou des produits FSC. »

Cliquez ici pour télécharger le contenu de la partie 3: GDF_et_certification_partie3_V2

Partie 4 : Comment se certifier ?

Texte de la présentation :

Fonctionnement de l’audit PEFC - Slide 3 : PEFC France explique de la manière suivante la procédure de contrôle « Pour assurer la fiabilité et la crédibilité du système PEFC, chaque maillon de la chaîne de certification (propriétaires forestiers, exploitants forestiers et entreprises de la filière forêt-bois-papier) fait l’objet de contrôles sur la bonne application des règles PEFC. Ainsi, les plus de 69 000 propriétaires engagés dans la démarche PEFC en France font l’objet de contrôles réguliers selon des règles d’échantillonnage reconnus par la puissance publique.

À l’issue de ces contrôles, si les règles de gestion forestière durable PEFC sont bien respectées, le propriétaire poursuit son engagement dans PEFC. En cas de non-conformité, le contrôleur fixe un délai pour prendre les mesures correctives nécessaires. En cas de non-conformité grave ou d’absence de mise en place des mesures correctives demandées, le propriétaire forestier est exclu du système PEFC. »

Fonctionnement de l’audit FSC- Slide 4 : « La procédure de contrôle FSC fonctionne selon 5 étapes qui sont les suivantes :

Il faut premièrement  que vous contactiez un organisme certificateur car  FSC ne délivre aucun certificat. Les audits sont effectués par un organisme certificateur indépendant .  Seuls les organismes accrédités par ASI (Accreditation System International) peuvent réaliser des audits.  La liste des organismes est disponible sur le site de FSC. Ensuite, vous devez choisir votre organisme certificateur et signez un contrat avec lui.
Dans un troisième temps, vous devez faire auditer votre forêt ou votre entreprise par un représentant de l’organisme certificateur afin de déterminer si vous répondez aux exigences des référentiels FSC.
Ensuite, vous recevez un  rapport d’audit qui précise si l’organisme de certification décide ou non de vous attribuer la certification FSC.
Si la ion d’attribution de la certification est positive, vous recevez alors votre certificat FSC. Si vous ne répondez pas totalement aux exigences des référentiels FSC, vous pouvez effectuer les corrections demandées par l’organisme  dans son rapport et demander un nouvel audit pour obtenir du certificat. »

Cliquez ici pour télécharger le contenu de la partie 4: GDF_et_certification_partie4 V2